« Tenho pena de vocês, neuróticos frustrados e políticos demagogos que descarregam vossa amargura em cima do meu cigarro para despistar e encobrir tantos problemas realmente imensos que não lhes interessa resolver. » Elisabete Gailewitch.

quarta-feira, 20 de outubro de 2010

Uma questão de genes

Le gène qui rend "pompette" protégerait de l'alcoolisme
LE MONDE - 20.10.10

Surprenante découverte pour des chercheurs américains : selon une étude publiée mardi 19 octobre, une variation génétique qui protégerait de l'alcoolisme vient d'être découverte, ouvrant ainsi la voie à de potentiels traitements préventifs. Cette variante du gène "CYP2E1" est liée à la réaction à l'alcool. Chez 10 à 20 % des personnes ayant cette caractéristique génétique, quelques verres suffisent pour qu'elles se sentent plus ivres que le reste de la population.
Des études précédentes ont montré que des individus ayant de fortes réactions à de petites quantités d'alcool avaient un risque moindre de devenir alcooliques, mais l'origine génétique de cette réaction n'était pas claire. "Nous avons trouvé un gène qui protège contre l'alcoolisme et qui en plus de cela a un effet très puissant, souligne le docteur Kirk Wilhelmsen, professeur de génétique à l'université de Caroline du Nord, principal auteur de cette étude parue dans l'édition en ligne de la revue Alcoholism : Clinical and Experimental Research. Mais l'alcoolisme est une maladie très complexe et il y a un grand nombre de raisons compliquées pour lesquelles les gens boivent et les effets de cette variante génétique pourraient seulement n'être qu'une de ces raisons."

DÉTERMINER LES CARACTÉRISTIQUES GÉNÉTIQUES DE L'ALCOOLISME
De manière à pouvoir distinguer les caractéristiques génétiques de l'alcoolisme, le Dr Wilhelmsen et ses collègues ont recruté des centaines de paires de frères ou sœurs adultes et dont au moins l'un de leurs parents a été alcoolique. Les participants ont tout d'abord pris un mélange de vodka et de soda équivalent à environ trois verres. Ensuite, ils ont dû répondre à un certain nombre de questions à intervalles réguliers pour déterminer les effets de l'alcool. Les chercheurs ont ensuite localisé la région du cerveau où se situaient les gènes paraissant influencer la manière dont les étudiants ressentaient les effets de l'alcool.
Le gène CYP2E1 intrigue depuis longtemps les chercheurs car il permet la production d'une enzyme capable de métaboliser l'alcool, selon l'étude. La plus grande partie de l'alcool consommé est en fait métabolisée par une autre enzyme dans le foie. Mais le gène CYP2E1 agit différemment, dans le cerveau, générant aussi de toute petites molécules (radicaux-libres) qui peuvent avoir des effets néfastes sur des structures très sensibles comme celles des cellules cérébrales.

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